la voix du silence II

Bonjour à toutes et à tous
j'ai envie aujourd'hui de partager deux poème que j'ai écrit, un soir, comme ça... l'un assez politique, l'autre, une offrande à celle que j'aime... n'hésitez pas à me faire part de vos impressions et si vous aimez, diffusez les...

Je suis de ces gens là, qui pour un court instant

Se sont mi à rêver, cette journée de printemps.

Et les mois sont passés ne laissant que le vide

Le désespoir d'une cause aux saveurs insipides

Ce parti laborieux rassemblant autrefois

Nos pères et nos grand-pères animés d'une foi

Celle d'un monde nouveau ou tous seraient égaux

Comme une main tendue pour avoir plus chaud

Un toit pour s'abriter et du pain à manger

J'ai rêvé de ce monde ou je pourrais crier

Sans peur d'être frappé ou alors menotté

D'un pays sans frontière ou tu pourrais venir

Quelque soit ta couleur ou le nom de ton Dieu

J'ai rêvé de ce monde ou tu pourrais grandir

Sans crainte pour demain quelque soit ta banlieue

D'un pays de respect ou l'on pourrait trouver

Du travail pour chacun et d'honnêtes banquiers.

J'ai cru comme un enfant, qui rêve de Noël

De cadeaux à minuit et d'une vie plus belle

Que ce pays serait celui ou je suis né.

J'ai cru à leurs promesses à leur égalité

A leur fraternité et à leur liberté.

Mais aujourd'hui je sais qu'ils parlaient de leur monde

Celui des ventres pleins, de leurs richesses immondes

Des piétineurs de vie, des laboureurs de cœurs

Qui amassent sans cesse pendant que d'autres meurent.

Et aujourd'hui je rêve à ce monde de demain

Ou je me lèverai en te tendant la main

Car ma seule richesse est celle de mon amour

Pour ce monde ou tu vis, et j'espère bien qu'un jour

Nous changerons ce monde, armé de notre cœur

Pour changer le destin, enfin, croire au bonheur.

 2 dec 2008

Elle

Douce est ma nuit quand je m'endors

A ces côtés près de son corps

Et le matin quand vient l'aurore

Que je m'éveille, qu'elle dort encore

Je fais le vœu de prolonger

Ce doux moment d'éternité

A cet instant je crois rêver

Je prie le ciel de continuer

Ce rêve étrange et sans Morphée

Car elle est celle pour qui je suis

Ma destiné pour qui je vis.

Quand elle sourit c'est un été

Comme une journée ensoleillée

Si par malheur son cœur pleure

Je me sens triste et désarmé

Et parfois même, j'ai un peu peur

De ne pouvoir la consoler

Des mots d'amour qui font rêver

J'aimerais pouvoir en inventer

Créer un monde à te donner

Enfin pouvoir tout exprimer

Ces mots d'amour qui font rêver

Qui dans ma gorges restent coincés

Un peu idiot un peu pataud

Comme beaucoup d'hommes qui n'osent pas

Et qui rougissent cherchant leurs mots

Pour dire je t'aime reculent d'un pas

Ce soir je veux…

Te dire…

Je t'aime…

 3 dec 2008